Fall – part of Cut-Ups (bad fall) exhibition – hip hop dance

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Fall – part of Cut-Ups (bad fall) exhibition – hip hop dance
hip hop
Image by William Hamon (aka Ewns)
Part of Cut Ups (bad fall) exhibition.
Photo on aluminium, 23.6×15.8", wood back support, 2008, Paris.

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Fait partie de l’exposition Cut Ups (bad fall).
Tirage photo contrecollé sur aluminium, 60x40cm, châssis en bois, 2008, Paris.

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Cut-Ups (Bad Fall) — Exposition Photo (Exhibition) — Baroc’ Café (Paris) — [Danses Hip-Hop Dances]
hip hop
Image by William Hamon (aka Ewns)
L’équipe du Baroc’ Café vous invite au vernissage de l’expo photo de William Hamon, le vendredi 11 juillet à partir de 19h30. Celle-ci se prolongera jusqu’au 10 août.

Le Baroc’ Café — 37 rue du roi de Sicile — Paris IVe
De 17h à minuit en semaine ; jusque 2h les vendredi et samedi ; fermeture les lundis.

Les clichés à l’origine des photomontages présentés à l’expo ont été pris lors du Juste Debout de mars 2008, la rencontre internationale de danses Hip Hop. Ainsi nous remercions Bruce Ykanji (et tou-te-s les danseur-euse-s!), ne serait-ce que pour la création de cet évènement remarquable et pointu, mais également pour nous avoir permis de si bien nous placer pour jouer du déclencheur. Remercions également Christophe & Marco du Baroc’ Café pour avoir proposé d’héberger ces quelques images dans un fort joli écrin, ainsi que Pierre Serne pour nous avoir présentés ; et enfin Fabrice Flahutez pour son texte critique — plein de justesse — sur l’exposition (ci-dessous).

Nous n’attendons plus que vous!
À vendredi!

William.

Fabrice Flahutez (critique d’art):

La langue des acrobates photographiés

Les photographies de William Hamon présentent des danseurs de Hip-Hop en train de s’exécuter au son d’une musique dont le rythme se caractérise par la répétition. Il ne faudrait donc pas que le regardeur en reste là, car il risquerait de passer à côté du sens et de la raison de telles images. D’une certaine manière, là où la danse est un art de l’espace et du temps, la photographie saisit et fige. C’est la raison pour laquelle, le photographe utilise dans ses montages la même essence que le Hip-Hop, en répétant le motif là où la musique répète le son, là où les paroles dans les versions historiques du rap se distinguent par les assonances et les allitérations. Les danseurs sont ainsi présents plusieurs fois sur la même image afin de créer une syntaxe de la gémellité nécessaire pour en finir avec une photographie muette et silencieuse. Ainsi, la poésie du nombre donne à l’image, une véracité à laquelle le Hip-Hop se confond parce qu’il est essentiellement sériel. Bien que les corps soient arrêtés dans leurs tensions et leur élan, cette photographie de collage participe métaphoriquement à la reconstitution d’une acrobatie rythmée que l’œil ne pouvait que percevoir dans son processus d’exécution ou dans ces images. La surenchère des corps et son organisation plastique permet donc au danseur d’échapper à sa fonctionnalité première, pour forger une esthétique en soi. L’originalité de ces photographies réside donc dans une syntaxe particulière, arrachant les objets photographiés à leur sens commun pour qu’ils expriment à nouveau dans l’image, ce pour quoi le Hip Hop n’a cessé de plaider, une insurrection reproductible à l’infini.”

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